
Je suis toujours ravie de trouver quelques unes des pièces de cette créatrice au Printemps Haussmann, car depuis deux ou trois saisons, Anne Valérie Hash décolle délicatement. L’étiquette « masculin-féminin couture » qui colle à sa mode, son vestiaire estival, léger comme un souffle et poétiquement endossé par des filles en Converse, se joue des transparences, de voiles effilochés, de superpositions de cotons, de soies souples, de tissus froissés comme du papier. Sa petite veste plus courte dans le dos, ses pantalons faciles ou sa djellaba font mouche. Au milieu de ses unis poudrés, le blanc et le noir sont d’une force remarquable et son travail autour d’organzas métalliques changeants reste doux et aérien.